Les évènements à Jean Zay !

Une soirée musicale vivifiante et jubilante

Mercredi 17 Mai 2017

 

Mercredi 17 mai, 18 h30 : pluie diluvienne glaciale. Et pourtant…

« Le spectacle doit continuer. »

Dans le hall de la MDL l’invitation de M Tobermann, professeur d’éducation musicale et talentueux maître d’œuvre de la soirée, résonne, tel un hymne à la persévérance joyeuse, revigorant aussitôt le public lycéen et intergénérationnel.

Éclectique, la programmation musicale mêle subtilement classique, blues, rock’n’roll… sans occulter les surprises concoctées par les musiciens adolescents.

« Route sans repères, » la musique de Schumann accompagne avec grâce et raffinement le récit d’une romancière contemporaine, Gaëlle Josse. A l’écoute de l’interprétation de Scènes d’enfance, l’évocation nostalgique du  

« Vert paradis des amours enfantines » chanté par Baudelaire s’exhume de nos mémoires.

Bien différente, est la météo proposée par la chorale du lycée. La joie de chanter, sous « la baguette » bienveillante et souriante de M Tobermann, émane de ce groupe de volontaires où se mêlent adultes et élèves. Come and Go, un gospel, une chanson médiévale et l’allégresse de l’Allelujah, composé par Henry Purcell, séduisent le public.

Désormais, place aux musiciens en devenir, engagés dans les classes « Arts du son » et les diverses options, authentiques rois de la fête, après un délicat et réussi passage de relais, entre  maître et élèves !

 

 

Chacun se mue alors en orpailleur. Que de perles de grand prix dans la hotte !

Imagine de John Lennon, vecteur emblématique d’un idéal de paix et de fraternité pour toute une génération, n’a pas pris une ride.

 Avec Ticket to Ride, batteurs et guitaristes nous appellent à prendre un billet pour ailleurs… sans barguigner, à coup sûr. Le message des Beatles traverse les époques ; la tristesse de l’amoureux abandonné n’a-t-elle pas été la nôtre ?

Le beau compagnonnage du groupe des 45 Tours, composé d’élèves de Terminale, s’achève. Alors saluons avec gratitude leur dernier tour de piste… and good luck!

In the Midnight Hour, la chanson culte de Wilson Pickett, chanteur américain de  soul et de blues, invitation pressante à la danse et à la liesse…peut-être… jusqu’à minuit ! Tel serait le vœu des élèves…

Ce soir-là chorégraphies improvisées et déguisements ludiques créent une ambiance festive propice au déploiement  et à l’épanouissement des diverses

 

compétences musicales.

C’est le magnifique hommage de tous les élèves à M Tobermann, un professeur cher à leur cœur.

!!! THE SHOW MUST GO ON !!!

Embarquement pour les terres inconnues du manuscrit médiéval

Lundi 3 Avril 2017

 

    Lundi 3 avril 2017, journée du livre, aux multiples visages, féconde dans sa diversité même. Trois étapes jalonnent la route.

     Monsieur Julien Véronèse, maître de Conférences en histoire médiévale à l'Université d'Orléans, invité par Mme Surget, professeure d'Histoire-Géographie, avec la complicité bienveillante de M. Devillars, professeur de Lettres, expose le sujet peu connu de l'auditoire lycéen : le manuscrit médiéval.

    Cet enseignant, habité par le Moyen-Age, sait faire partager sa passion aux élèves de 1ère S3 et de 2nde 12. Le livre, cet objet unique, rare, précieux, au Moyen-Age prend vie peu à peu sous nos yeux.

    À l’orée du 12ème siècle la fondation des premières universités européennes est corollaire de l’extension du livre. Information inouïe ! Un troupeau de trois cent quarante moutons est nécessaire à la fabrication du parchemin, support du livre. De nombreux métiers s’y rattachent : parcheminier, copiste à qui incombe une tâche épuisante, relieur, enlumineur…

    Pour s’ajuster à son public, l’universitaire s’intéresse à la science et à sa place dans les manuscrits médiévaux.

    Au Moyen-Age la science n’est nullement autonome ; elle demeure étroitement liée à la religion. Des savants de l’Antiquité font autorité : Ptolémée pour l’astronomie, Aristote pour la philosophie et la logique. Dans les écoles la médecine est dominée par les grecs Hippocrate et Galien, le perse, Avicenne.

    La « librairie » de Charles V, le roi mécène-bibliophile-astrologue, compte un fonds de mille ouvrages ; deux cents seulement sont des livres de science.

    Cependant, les manuscrits seraient-ils réservés à une petite élite de chercheurs ?

    Eh bien non ! Les témoignages de Gilles Kagan et de la jeune Alexane Trubert, photographe, (Institut de Recherche et d’Histoire des Textes) prouvent le contraire. La reproduction des manuscrits médiévaux et leur numérisation les rendent, désormais, accessibles au grand public. Chacun peut les feuilleter avec émotion ou les admirer dans une bibliothèque virtuelle

    Le troisième volet de cette matinée est une table ronde ; cette ouverture sur les métiers du livre en présence d'une libraire, Mme Emmanuelle Delaveau, et d'une professeur documentaliste, Mme Boucher, est enrichie par les apports éclairés de Mme Bouvet, conseillère d’orientation psychologue.

 

    Aujourd’hui les lycéens sont sensibles à l’évolution du livre et à sa transformation. Mais ne sont-ils pas, selon l’expression pittoresque de Bernard de Chartres,« des nains juchés sur des épaules de géants. » Ainsi « voient-ils mieux et plus loin qu’eux. »

 

 

 

Semaine de la presse : Rencontre avec Christine Berkovicius

Mardi 14 mars 2017

 

La journaliste Christine Berkoviscius a répondu aux questions des élèves de TES avec Mme Surget, professeure d'histoire-géo, préparées en amont avec Mme Leturcq, professeure-documentaliste.

Christine Berkovicius a commencé par décrire son parcours, puis son travail dans plusieurs rédactions. Elle a longuement expliqué les règles déontologiques du journaliste, qui consistent avant tout à vérifier ses sources avant de publier un papier. Ensuite elle a evoqué avec eux la crise de confiance actuelle entre les médias et l'opinion publique, ainsi que le bouleversement du modèle économique de la presse qui doit réagir rapidement à l'arrivée de nouveaux canaux d'informations.

La classe, comme la journaliste, est sortie satisfaite de cet échange. L'une des élèves notamment souhaite se présenter à un concours d'entrée dans une école de journalisme.

Semaine de la presse : Rencontre entre un journaliste de radio Campus et la classe de 1ES3

Lundi 20 mars 2017

 

Julien Weiss journaliste en charge du pédagogique à Radio Campus est venu parler de l'information à la classe de 1ES3 du lycée Jean Zay.

Dans un premier temps, Julien Weiss a proposé aux élèves de regarder la carte de « Reporters sans Frontières » et a souligné les pays où la liberté de la presse était menacée ou inexistante. Il a fait apparaître aux élèves que la France n'était pas bien placée dans de classement établi par RSF, les raisons en sont multiples :

  • Concentration économique des médias
  • Attentat en 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo
  • Volonté du gouvernement français de légiférer sur les sources des journalistes
  • État d'urgence

 Dans un deuxième temps, le journaliste a expliqué aux élèves les différentes étapes de la fabrication d'une information :

  • Accès aux sources par le journaliste
  • Vérification de l'info
  • Rédaction de l'article
  • Relecture par le rédacteur en chef
  • Publication

Le dernier  temps abordé a été les « Fakesnews ». A partir d'exemples trouvés dans la presse ou les réseaux sociaux, Julien Weiss a démonté ces informations, quelques fois farfelues, et donner aux élèves des pistes pour décrypter ces infos.

Un échange positif s'est établi entre le journaliste et les élèves. Grâce à cet échange, à renouveler, on peut espérer que les élèves regardent et échangent les infos avec plus de recul et  de précautions.

 

Marie-Hélène Lafon, une grande dame de la littérature contemporaine

Mercredi 15 Mars 2017

 

Marie-Hélène Lafon, une grande dame de la littérature contemporaine

 

Esquisser un rapide portrait de Marie-Hélène Lafon n’est-ce pas une entreprise  à haut risque ?

Une femme à l'élégance sobre et raffinée, à la voix dense et nette, à la diction quasi précieuse, à l’autorité naturelle,… sans aucun doute.

Ce mercredi 15 mars les élèves de 2nde 5, de 2nde 10 et des lecteurs volontaires de la 2nde 3 rencontrent Marie-Hélène Lafon. La romancière-nouvelliste, souvent primée, est loin d’être une inconnue pour nos lycéens. Avec intelligence, bienveillance et finesse leurs professeurs de Lettres les précèdent sur le chemin. Mme Jolibois sert de guide pour cheminer dans Les derniers Indiens, Mme Bernard accompagne l’exploration de Joseph et, dans le recueil Histoires, Mme Lauquin puise des nouvelles au dénouement ouvert et souvent énigmatique.

D’emblée, les questions des lycéens s’affûtent et des images fortes les empoignent : « le terreau de l’écriture » ou « l’ouverture d’un chantier » Ce sont autant de raccourcis saisissants sur l’écriture, cette activité de « haute solitude », « jubilatoire et grisante », selon les mots mêmes de l’écrivaine, sur la création littéraire, son opacité, son mystère et ses arcanes.

Quel étonnement pour ces lecteurs adolescents de pénétrer à l’invitation de la romancière dans son «atelier de fabrication » et de percer ses « rideaux de fumée ! » Le saviez-vous ? Les personnes de sa connaissance se muent en personnages ; dès lors c’est  une savante,  constante et subtile ré- invention, transposition, transformation… telle une alchimie dont  seule, Marie-Hélène Lafon posséderait le secret.

Désormais chaque auditeur imagine Marie-Hélène Lafon, professeur de Lettres Classiques dans un collège parisien, travaillant « à l’établi », tel un artisan patient, tenace et obstiné,  soucieux du travail bien fait, limant, polissant et rabotant sans cesse le mot et la phrase, ciselant le rythme.

Cette grande « mangeuse de mots » a une passion viscérale pour la langue. Un cœur simple de Flaubert  est un de ses livres culte. Et, devant son auditoire médusé et admiratif, elle en devient récitante authentique. La servante Félicité, sa vie minuscule, vide, stérile en apparence, se déploie, se tisse, maille sur maille.

 Habitée par la littérature et dans une perpétuelle "rumination" intérieure - la longue et lente maturation de la matière textuelle - cette orfèvre de la langue, se défend d'être "une raconteuse d'histoires".

Pour ce magnifique écrivain, « le bon mot est à la juste place ». Gageons que le public lycéen lui sera longtemps reconnaissant de son accompagnement respectueux dans leur découverte tâtonnante de la littérature contemporaine.

Désormais elle s'écrit sous leurs yeux.

 

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