Les évènements à Jean Zay !

Lecture d'un extrait d'Ars Moriendi par Anna de Noailles

 

Jeudi 1er Juin 2017

 

Libérez-vous et apprenez à vivre pleinement !

 

Est-ce le salon d'une Précieuse du 17ème siècle ? Ou bien à  l'orée du 20ème siècle la célèbre poétesse,  Anna de Noailles, accueille-t-elle un cercle d'amis ?

    Foin de toutes ces divagations !

Ce 1er juin, la 1ère S2 et la 1ère S3, accompagnées de leur professeur de Lettres respectif, Mme Lauquin et Mme Jolibois, écoutent dans un silence recueilli la lecture d'un extrait d’Ars Moriendi par l'auteur lui-même, la jeune et talentueuse Aljalis, telle une goûteuse séquence apéritive à l’entretien :

« Le jour parfait est composé d'un seul instant qui ne cesse de recommencer. »

La connaissance passionnée, quasi amoureuse, de la littérature et plus particulièrement de la poésie, déployée par Monia-Aljalis, impressionne le public scientifique, médusé.

Loin des clichés surannés, à petites touches, Aljalis esquisse un autoportrait, sans faux-semblant ni forfanterie. L’échange interactif est dense et les confidences alternent avec un désir profond de communiquer l’enthousiasme poétique.          

L'Albatros de Baudelaire et ce vers bien connu

« Ses ailes de géant l'empêchent de marcher »,

illustration de la condition tragique du poète, touchent, Alajalis adolescente et scellent son entrée en poésie.

Dans son panthéon personnel, Rimbaud, le Voyant, anticipe la révolte de la Beat Generation contre le conformisme de la société américaine et la poétesse-enseignante ne tarde pas à s'immerger dans l'océan de la poésie arabe.

Écrire de la poésie : une activité exigeant peu de moyens, comparable à celle d'un obscur et humble artisan, mais, ô combien tyrannique ! Comme il est ardu de se libérer du joug des corrections, ce palimpseste infini !

Et le titre latin « Ars Moriendi » de son recueil poétique ?

C'est avant tout le programme d'une vie libre, irradiée par la beauté, irriguée par l'éthique. Il convient de vivre mû par l’aspiration au bonheur, n’est- ce pas…

Repoussez vos barrières et efforcez-vous de mener une vie pleine !

L'invitation ne laisse sans doute pas indifférents les lycéens…

À l’issue de cette heure passée avec cette jeune femme solaire, chacun formule ce constat emprunté à l’univers agricole :

    « Comme le vendangeur, moi qui ne suis qu’un lent grappilleur, j’ai rempli la cuve ».

Oui la récolte est abondante !

Le grand succès des élèves de l'option Théâtre !

Vendredi 2 Juin 2017

Soyez heureux, devenez comédiens

    Vendredi 2 juin 22h30, un tonnerre d'applaudissements au Théâtre d'Orléans... le point d'orgue du spectacle proposé par les 38 élèves de l'option Théâtre. Eh bien non !

    Quelle divine surprise ! Les acteurs de Terminale hissent leurs cadets sur scène dans une belle démarche de transmission. Ce geste responsable s'accompagne d'une fervente et démonstrative gratitude envers les binômes, professeurs de Lettres-metteurs en scène, Mme Jolibois et Thomas Gobiac pour Des Tulipes, Mme Bernard et Catherine Vuillez occupées par L'Atelier, sans oublier Sylvain Dufour, chorégraphe-scénographe ; tous sont soutenus par l'équipe technique de la Scène Nationale d'Orléans.

    Au programme de la soirée deux pièces contemporaines.

    Des Tulipes, texte écrit en 2005 par Noëlle Renaude pour les élèves du Conservatoire de Bordeaux, présente une situation banale. Dix amis se réunissent, tous apportent Des Tulipes. Chantale, seule voix dissonante, offre une plante grimpante.

    Thomas Gobiac aide à déchiffrer la partition. Les manières policées craquellent, l’agressivité monte, l’harmonie du groupe se délite… et bientôt le chaos règne en maître.

    La chorégraphie, fondée sur un authentique travail du corps, étonne le spectateur et contribue à une salutaire mise à distance.

    Bien différent est le groupe rassemblé dans L’Atelier de Jean-Claude Grumberg. Dans cet atelier de confection des couturières sont au travail en présence du patron, Léon et d’un presseur. Admirons la gestuelle de ces tisseuses, dignes d’Arachné, conseillées par Catherine Vuillez ! De fil en aiguille, des destins liés à la guerre et à la Shoah, souvent brisés, dessinent un immense puzzle. À nouveau la tragédie est repoussée.

    Le public découvre la magnifique et forte présence de ces présences de ces acteurs adolescents, leur joie communicative de participer à une création collective. À coup sûr les séances hebdomadaires et les répétitions exigeantes avec professeurs et metteurs en scène portent de veaux fruits.

    L’enseignement du théâtre au lycée, oasis de bonheur et d’épanouissement pour les élèves engagés dans l’option…

    Si vous le souhaitez, écoutons la parole d’Olivier Py, le médiatique directeur du Festival d’Avignon : « L’école est le plus beau des théâtres, s’il est débarrassé de l’obsession des résultats, ce lieu où l’on joue pour se retrouver ».

La TS4 en voyage en Islande !

Samedi 22 Avril 2017

Une prodigieuse découverte scientifique de l'Islande, île de la géothermie

Islande, 22 avril 2017. Des volutes de vapeur entourent nos lycéens souriants se baignant dans l’eau couleur bleu turquoise du Blue Lagoon ou Lagon bleu...

S’agit-il d’un photomontage ?

Eh bien non ! L’eau du lac artificiel provient de la centrale géothermique de Svartsengi, au Sud Ouest de l’île.

 Ce lac bleu n’est-il pas l’illustration emblématique de la géothermie en Islande, une énergie renouvelable innovante, encore peu développée en France ?

La classe de TS4 prépare de longue date, avec sérieux, ténacité et  une grande maturité le voyage en Islande, placé sous le signe de… la chaleur à découvrir et à partager : la géothermie.

Cette entreprise de longue haleine est financée en partie par le Conseil Régional.

Aux manettes Mme De Koninck, professeur de SVT, porteuse résolue de ce magnifique projet, soutenue par Mmes Barnoux et Réau, respectivement enseignante en Mathématiques et en Sciences Physiques.

Découverte de sites pédagogiques sur la géothermie, échanges avec des chercheurs sur les techniques géothermiques, sensibilisation au métier de géologue, observation attentive et critique du matériel utilisé pour les forages, lors de visites au Bureau des Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.) et à  l'Institut des Sciences de la Terre d'Orléans (ISTO) sont le socle du voyage effectué du 21 au 26 avril dernier.

Bonheur d’assister à une belle et inattendue aurore boréale, fascination devant des paysages à l’aspect lunaire, émerveillement de découvrir de spectaculaires cascades, étonnement face aux orgues basaltiques, une formation géologique aux formes géométriques, produite par le refroidissement des laves...et que dire de ces surprenants  phénomènes géothermiques appelés geysers ? Au fil des jours la classe engrange impressions et émotions et les retranscrit  fidèlement dans son blog.

Et lors d’une étape, à la ferme de Fridheimar... déguster des tomates cerise cultivées dans des serres alimentées par les ressources géothermiques, cela a de quoi vous faire rêver…

Que d’enseignements scientifiques recueillis sur le terrain !

En Islande la géothermie, exploitée sous toutes ses facettes, est omniprésente. Un exemple parmi d’autres, la centrale géothermique Hellisheidarvirkjun produit de l’électricité et de l'eau chaude, répondant ainsi aux besoins de la région  de  Reykjavik, la capitale du pays.

Déjà au 16ème siècle Montaigne conseille les voyages aux jeunes  car « je ne sache point de meilleure école ». Aussi nos lycéens de retour de cette terre des extrêmes et des contrastes, à la limite du cercle polaire, sont désormais, « pleins d’usage et de raison » et fourmillent d’initiatives novatrices.

À la suite de leurs enseignants, encourageons ces jeunes citoyens responsables de l'environnement à ouvrir le chemin et à s'y engager résolument, demain !

Suivez leur périple sur leur blog et à leur exposition située dans le hall de la M.D.L. au lycée Jean Zay.

Visite d'Anton Mobin, luthier électronique

Vendredi 7 Avril 2017

 Anton Mobin : incursion dans la musique expérimentale

« Poète , prends ton luth et me donne un baiser »

Lors de la visite d'un luthier au lycée ce vers de Musset tiré des Nuits résonne dans nos mémoires.

Nenni !  Dans le cadre d'un partenariat mené avec l'Astrolabe, saluons l'initiative heureuse et innovante de M. Tobermann, professeur d'éducation musicale : faire connaître les différentes facettes du métier de luthier électronique aux élèves Arts du son ! Dans leur programme figure, en effet, l'exploration des métiers du son.

 Si vous le souhaitez, faisons connaissance avec Anton Mobin.

 Caractériser sans trahir cet homme jeune, mince, affable et passionné s'avère une mission délicate. Osons, cependant, nous y risquer !

 Bassiste, Anton Mobin devient dès les années 2000, improvisateur, musicien expérimental, créateur d'instruments, producteur radiophonique. Il sait fédérer autour de lui des pionniers et développe ainsi un large réseau de travail avec de multiples musiciens contemporains.

Cet original secoue, agite ; tel un véritable grain de levain qui fermente.

Avez-vous déjà entendu parler de ses « Chambres préparées » ?

Cette boîte en bois, véritable table de résonance, est composée d'objets du quotidien amplifiés par cinq micro-contacts. En authentique artiste, Anton Mobin en crée plusieurs versions, revisite le système d'amplification par l'utilisation raisonnée du bois de lutherie et accroît ainsi l'ergonomie de son instrument acoustique.

Anton Mobin,ce luthier expérimental, défriche des voies nouvelles avec ses « capsules sonores » et l'exploitation du champ du son et de ses potentialités.

Ses manipulations sont de véritables re-créations et tout un monde sonore insoupçonné se déploie.

Sélectionné en 2016 par un projet en partenariat avec l'université de Leeds, Anton Mobin se taille  une place dans le petit monde de la musique contemporaine.

Agacé parfois, déstabilisé sans doute, conquis, à son insu même, le public lycéen expérimente, avec Anton Mobin, le renouveau du son et la création musicale actuelle.

Une chance pour tous, à coup sûr  et pourquoi pas une vocation, pour certains ? 

Le secteur de l'édition s'adapte au numérique

Lundi 3 Avril 2017

Édition, librairie : le secteur s'adapte au numérique

Bousculé par le développement de l’image et du numérique, le secteur du livre continue d'attirer. Les places y demeurent rares et réservées à des profils qualifiés.
Les recrutements restent modérés et les salaires, modestes.


Avec 10 millions d'unités vendus en 2015, le livre numérique n'a pas nui au livre imprimé. Le papier continue d'avoir en France la préférence des lecteurs.
Toutefois, nombre d'éditeurs ont intégré le multimédia dans leur processus de création.

Les industries graphiques : Prépresse, impression, façonnage, reliure... Si certaines imprimeries ont fermé faute d'avoir pu s'adapter ou trouvé repreneur, d'autres ont su innover et proposer de nouveaux outils de production.
Face aux grandes surfaces spécialisées et aux sites web, 3200 librairies indépendantes tirent leur épingle du jeu. Leur atout : le conseil.
Autres promoteurs du livre, les bibliothèques. L’État, les départements et les communes offre peu de postes.

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